Qualité de l’air intérieur : démarrage des campagnes d’hiver pour nos techniciens préleveurs

Qualité de l’air intérieur : démarrage des campagnes d’hiver pour nos techniciens préleveurs

Publié le 6 nov. 2024

Depuis 2011, notre laboratoire de Valence est accrédité pour les prélèvements et les analyses en qualité de l’air intérieur. Les contrôles, effectués dans des établissements scolaires ou encore dans les établissements recevant des enfants de moins de 6 ans, se réalisent en deux temps : la campagne d’été et la campagne d’hiver qui vient tout juste de commencer.

Deux campagnes de prélèvements par an

Les contrôles en qualité de l’air intérieur sont réalisés sur deux périodes de l’année, comme l’explique Naouel Et-Tayach, experte qualité de l’air intérieur à TERANA DRÔME : « Les campagnes estivales commencent après les vacances scolaires d’avril et se terminent aux vacances scolaires d’octobre. Deux relevés par an sont nécessaires afin d’avoir un résultat global sur l’année, qui prend en considération la variation des températures à l’intérieur des pièces instrumentées.


Le benzène et le formaldéhyde au microscope

Lors des campagnes de prélèvements, les capteurs à benzène et formaldéhyde sont posés et récupérés 4 jours et demi plus tard. Ensuite, les tubes qui ont capté les molécules présentes dans l’air sont envoyés en analyse sur notre laboratoire de Valence.
Chaque molécule est analysée avec une méthode différente : pour le benzène, on injecte de l’hélium monté en température dans les tubes, pour que les molécules fixées se détachent. Elles sont ensuite analysées par chromatographique gazeuse couplée à un spectre de masse. Pour le formaldéhyde, on va plutôt injecter un liquide, ici de l’acétonitrile, pour extraire les molécules captées lors des 4 jours et demi de prélèvement. Le procédé d’analyse utilisé est alors une chromatographique liquide avec détection UV.


La qualité de l’air intérieur, un enjeu de santé publique

D’après l’Observatoire de la Qualité de l’Air intérieur (OQAI), l’air que nous respirons dans les environnements clos dans lesquels nous vivons est considérablement plus pollué que l’air extérieur (jusqu’à 5 fois plus). Puisque nous passons en moyenne 90 % de notre temps quotidien en intérieur, nous sommes susceptibles de développer davantage de maladies respiratoires, d’allergies ou encore de troubles cognitifs à cause de la présence de polluants volatils. Mesurer la qualité de l’air intérieur, c’est donc pouvoir prévenir ces maladies, notamment chez les populations à risque que sont les enfants en bas âge.

Pour sensibiliser à ces enjeu de santé publique, notre experte Naouel Et-Tayach intervient le jeudi 7 novembre dans le cadre des "5 à 7 de l'écoconstruction", organisé par la Préfecture de l'Ardèche et l'ALEC.

Pour en savoir plus, c'est par ici ou en prenant contact avec nos experts à l'adresse contact@labo-terana.fr.