D’après l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 70% des agents pathogènes ont des réservoirs animaux notamment la faune sauvage. Ce qui explique pourquoi la surveillance de la faune sauvage est devenue un véritable enjeu de santé publique ces dernières années. Cette surveillance de la faune sauvage mobilise plusieurs acteurs notamment les Fédérations des chasseurs, l’Office français de la biodiversité ainsi que les laboratoires vétérinaires départementaux. Sangliers, chevreuils, lapins, oiseaux… Des centaines d’animaux sauvages sont autopsiés chaque année au sein des neuf laboratoires TERANA pour identifier les facteurs de mortalité (si l’état de décomposition du cadavre le permet). Les résultats d’analyses sont ensuite enregistrés dans une base de données nationale qui permet à l’OFB d’identifier les risques éventuels et lancer, si besoin, une alerte au niveau départemental, régional ou national.